L’investissement dans l’art reste un territoire peu exploré par les épargnants. Pourtant, il représente une voie intéressante pour diversifier son patrimoine. Dans cet épisode, Carine Dany reçoit Vincent Winszman, fondateur d’Invest4art, pour examiner une question souvent négligée : l’art peut-il devenir une véritable composante de gestion patrimoniale ?
Pourquoi l’art attire certains investisseurs ?
L’art n’est pas spontanément perçu comme une classe d’actifs. Pourtant, Vincent Winszman explique que son marché possède des dynamiques propres, parfois indépendantes des fluctuations financières traditionnelles. Cette particularité lui permet d’occuper une place spécifique dans un portefeuille, avec un actif tangible qui porte une valeur culturelle et personnelle.
Passionné depuis 25 ans, Vincent a d’abord construit son regard et ses choix par intérêt personnel avant d’en faire une activité professionnelle. Autodidacte, il s’est formé au fil de ses acquisitions et observations, développant progressivement une expertise sur l’art moderne. Sa démarche repose sur un principe simple : apprendre à regarder une œuvre et comprendre la place d’un artiste dans son marché.
L’approche pédagogique de Vincent Winszman : rendre l’investissement artistique compréhensible
À 55 ans, Vincent accompagne aujourd’hui des collectionneurs débutants comme des investisseurs plus expérimentés. Son intention est de rendre accessible un univers souvent perçu comme fermé. Il détaille des méthodes de sélection des artistes, d’analyse des parcours, de compréhension des tendances et d’identification des œuvres susceptibles de trouver leur place dans une stratégie patrimoniale.
Selon lui, l’investissement artistique combine deux dimensions : la logique patrimoniale et le rapport personnel à l’objet. Il résume cette idée ainsi : « Investir dans l’art, c’est diversifier son patrimoine tout en se faisant plaisir. »
Art moderne, fiscalité, risques et opportunités : un panorama concret
Cet épisode aborde la manière d’intégrer l’art moderne dans une stratégie patrimoniale. Vincent partage plusieurs exemples concrets, dont la revente d’un Van Gogh, afin d’illustrer les mécanismes d’achat, de valorisation et de transmission. Il décrit aussi les éléments à prendre en compte : risques, variations de marché, fiscalité, conservation des œuvres et choix des intermédiaires.
La discussion menée par Carine Dany permet de structurer l’ensemble : comment commencer, quelles questions se poser, comment éviter les erreurs fréquentes et quels repères adopter pour progresser dans ce domaine.
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