Sur le papier, la vie de bureau est un long fleuve tranquille, le cadre est bien délimité, les frontières sont définies, et les règles, fixées.
Mais dans la vraie vie, il n’en est rien. Le quotidien des entreprises n’est qu’une succession d’exceptions, et de cas particuliers que personne n’avait vu venir : ceux qui ne savent pas s’arrêter lors des pots au bureau, ceux qui ont du mal avec la notion de consentement, ceux qui ont un léger souci avec l’hygiène, ceux qui n’en foutent pas une mais qui savent y faire, ceux qui bossent beaucoup trop et que personne ne considère, ceux qui tirent la couverture, ceux dont les mains sont baladeuses, ceux qui abusent des émojis et envoient “à très bite” à un gros client.
Et ce sont souvent ces petits grains de sable dans les rouages, et leur gestion (bonne ou mauvaise), qui conditionnent notre niveau d’envie d’y retourner tous les matins. C’est dans ces interstices que se révèle la vraie nature des entreprises, des managers et des collaborateurs.
Il était donc temps d’en parler.